Arbet, l'espoir de Karme

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Arbet, l'espoir de Karme
Roleplay
Auteur Loadware Melgur
Date Hivernel le 9, 28 P.G.C.
Territoire Karme
Guilde [[République de Velmegun]]
Hors Roleplay
Auteur Loadware
Date 9 janvier 2016
Type de récit Ouvrage en jeu



Contexte

Ouvrage

Arbet,l'espoir de Karme

Chapitre 1 : Vallanwis, Cité d'abondance agricole

Avant de parler du déclin d'une cité, il faut d'abord présenter son apogée, pour mieux apprécier la hauteur de sa chute. Vallanwis, cité d'abondance agricole d'Harlan, était le coeur économique de toute la région de Karme, ainsi que le principal grenier de Providia. Cette ville vit le jour grace aux richesses du sol, venant principalement de l'agriculture du blé. Véritable place forte alimentaire, toute la région de Karme dépendait de ses ressources. Et ce, malgré son indépendance farouche à Velmegun, pourtant voisine et surtout plus influente dans cette contrée d'Harlan. L’indépendance était chère à Tyshou, la bourgmestre et fondatrice de cette cité, car permettait de justifier le partage du blé entre Karme et Providia. En effet, cet énorme grenier à céréales s'est construit dans les plaines de Karme pour leur fertilité, mais avec pour but très clair d'alimenter la capitale de la Legio Ordo, faction d'origine de Tyshou. La ville comprenait deux régions : d’abord une île, rassemblant les habitations et ensuite la côte, d’où s’étendent les champs. Son développement a toujours été salué, sauf un point de détail reproché à la bourgmestre dans l'architecture de la ville par ses habitants aisés. La localisation du quartier pauvre forçait les ouvriers agricoles à traverser deux fois par jour les quartiers plus aisés pour se rendre aux champs, indisposant par la même occasion la petite bourgeoisie de la ville. Face à la pression croissante de la majorité bourgeoise de sa cité, Tyshou finit par lancer l'aménagement d'une bourgade non loin des champs et distante du centre-ville. Ce village, nommé Arbet, de taille modeste au regard du reste de la cité vit le jour. Sa construction nécessita l'aide discrète de Renegade et de Velmegun, permettant aux deux cités d’avoir un oeil sur le développement de la région. Sa construction fut logiquement achevée bien avant le réaménagement de Vallanwis elle-même, faisant encore grincer les dents parmi des nobles de la haute ville. Malgré ces quelques différents, personne à ce moment précis ne pouvait présager le déclin de la splendeur de cette ville. C'était sans compter sur la publication d’un livre bien connu.

Chapitre 2 : Du déclin à la guerre de Karme

La Grande Débandade, nom donné par le Chat à la guerre des Deux Blocs, c'est aussi ce qui allait doucement arriver à Vallanwis, mais sur une période de temps bien plus longue qu'une simple escarmouche. La publication de ce récit fit couler beaucoup d'encre, plaçant Karme au centre des tensions ravivées entre Providia et Velmegun. Il fallut peu de temps avant que l'idée d'une nouvelle guerre renaisse. Vallanwis était alors la cible idéale des deux parties. La République voulait profiter de l'occasion pour contrôler enfin le coeur de sa région agricole, cruciale pour sa propre économie. La Legio Ordo souhaitait, de son côté, se venger de l’affront subi, voire étendre son territoire d'influence plus à l'Est de Providia. Il fut alors très facile pour les habitants de la cité agricole de comprendre qu'il serait de plus en plus dangereux d'y vivre. Les premiers à partir furent évidemment les plus aisés, abandonnant l'île à leur bourgmestre prise au dépourvu par la situation. Providia voulant utiliser Vallanwis comme port de débarquement, Velmegun tenta alors de prendre le contrôle de la cité par une approche diplomatique. Face à ce désordre croissant, l'activité économique de la ville chuta à toute vitesse. Très vite les exportations de céréales ralentirent, forçant les ouvriers à jeter les récoltes qui pourrissaient dans les silos à grains. Ces ouvriers habitant alors Arbet, sans avoir la possibilité de fuir, se contentaient de poursuivre leur travail aux champs, en espérant que leur bourgmestre les sauverait de ce malheur qui les frappait. Les mois passèrent, sans que la situation n’évolue. Puis la Legio Ordo commença à faire débarquer ses hommes à Vallanwis. L’état d’abandon de la ville ne les choqua pas, au contraire, ceux-ci purent prendre possession des maisons vides, plus confortables que les tentes d’un camp militaire. Les greniers remplis de blé furent aussi saisis pour nourrir cet afflux de soldat. Une fois installés, les officiers de Providia découvrirent l’existence d’Arbet, inconnu jusque-là. Cette méconnaissance du territoire de la part du commandement de la Legio démontrait le niveau d’intérêt que portait cette faction au projet de Tyshou. La situation géographique du village força les officiers providiens à bâtir leur camp fortifié plus au sud de la ville. Les villageois, majoritairement originaires de Karme, étaient hostiles à ce débarquement de troupes, sans avoir néanmoins les moyens de protester. Cette haine et aussi cette peur de l’envahisseur barbare furent accrus lorsque celui-ci ordonna le couvre feu et le rationnement du village pour participer à l’effort de guerre. Peu de temps avant ce débarquement, Tyshou, aux absences de plus en plus longues, finit par disparaître sans laisser de trace, plongeant Arbet dans le désarroi. Durant l’occupation, les villageois coupés du reste d’Harlan se demandaient en permanence quand Velmegun allait agir pour les libérer. Le 27 Domien en fin de journée, les cris de joies et de victoire des soldats de la Legio Ordo firent craindre le pire aux habitants d’Arbet. Pourtant tous les barbares s’en retournaient à Vallanwis, abandonnant au passage le village. Ses habitants eurent à peine le temps de partager leur incompréhension, que de longues colonnes de fumé s’élevaient au-dessus de la cité agricole.

Chapitre 3 : Arbet, un refuge pour les survivants

Le lendemain matin, les cavaliers de Velmegun visiblement mal en point suite à leur défaite, prirent position dans le village. Leur présence soulagea immédiatement les villageois, même s’ils redoutaient l’annonce que leur chef, Eretheon Melgur, s'apprêtait à leur faire. «Vallanwis est en ruine […]». La Legio Ordo passa la nuit à exécuter sa politique de la terre brûlée. Cette première annonce accabla les villageois. Eretheon poursuivit en précisant, avec une petite lueur de satisfaction dans les yeux, que les barbares avaient définitivement quittés Karme sans faire de mal à sa population. Il proclama ensuite le rattachement d’Arbet à la République de Velmegun, assurant que le village retrouverait la paix et une part des activités autrefois présentes dans la région. Même si les champs de la cité agricole furent rasés, le village disposait de ses propres cultures et réserves pour nourrir tous les réfugiés. Si certains commencèrent à prétendre que Tyshou les avait abandonnés à leur sort, la majorité comprit que sans la construction d’Arbet, ils seraient mort à Vallanwis. Cette idée fit naître chez les habitants du village une certaine reconnaissance pour leur bourgmestre disparue. Grâce à elle, ils purent survivre à la destruction de leur cité. Depuis le retour de la paix, les activités reprirent peu à peu. Les villageois, désormais sans travail, cherchèrent le moyens de rendre à Karme sa grandeur d’autrefois. La destruction de Vallanwis offrit à Arbet un changement de statut franc et net, passant du quartier pauvre d’une ville à village indépendant. Néanmoins les habitants n’oublieront jamais la guerre de Karme. Ils portent aujourd’hui un devoir de mémoire, pour qu’Harlan se souvienne à jamais de la barbarie venue de l’Ouest Loadware Melgur