« Monastère de l'Ordre de Mintis » : différence entre les versions
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==Le Monastère== | ==Le Monastère== | ||
Le monastère se situe dans la région de [[Graeskar]], sous | Le monastère se situe dans la région de [[Graeskar]], sous l'influence des [[Mercenaires]]. Il héberge les adeptes de [[Mintis]]. Sa situation reculée des grandes villes permit au monastère de survivre à l'ère Arjéenne. Sont conservées dans les caves du monastère, l'histoire du [[Panthéon]] pré Arjéen. Sa bibliothèque héberge les livres qui furent écrits sur [[Harlan]]. | ||
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==Histoire== | |||
Les moines qui y habitent depuis près de 400 ans y conservent la mémoire d'Harlan. Ce monastère reculé en pleine foret tropicale avait été oublié par les Arjéens et continue à rester discret sur ses activités. Cet ordre de moines copistes reste encore réputé pour le travail de correction d'enluminure qu'ils apportent aux manuscrits. | |||
Le monastère fut épargné par le grand chambardement, les solides pilliers en granite limitèrent les dégâts à quelques bâtiments annexes. | |||
==Contextualisation role-play== | ==Contextualisation role-play== | ||
Tard dans la nuit, des coups frappés sur une porte retentissent au loin. Une chandelle s'allume, un homme se lève. Visiblement habitué par ces réveils nocturnes, un vieillard, impassible, enfile sa tunique, son scapulaire, chausse ses sandales et sort de sa chambre. Avant de partir à l'assaut d'un long couloir voûté, il saisit une torche. Les coups s'accélèrent, visiblement le marteau, installé il y a près de 400 ans est encore capable de faire trembler la porte. L'impatience du visiteur est à la hauteur du flegme du maître de ces lieux. Imperturbable, l'homme en chasuble semblait glisser dans la nuit comme un fantôme. L'étrange voyageur, continuait de taper inlassablement sur la porte. Cette symphonie nocturne finit par réveiller le monastère tout entier. Arrivé à la porte, le moine dépose sa torche dans une pièce de ferronnerie prévue à cet effet et ouvre la trappe du judas. Le croissant de lune de cette nuit éclairait à peine les alentours. Le visage du voyageur dissimulé sous une capuche rendait son identification impossible. | Tard dans la nuit, des coups frappés sur une porte retentissent au loin. Une chandelle s'allume, un homme se lève. Visiblement habitué par ces réveils nocturnes, un vieillard, impassible, enfile sa tunique, son scapulaire, chausse ses sandales et sort de sa chambre. Avant de partir à l'assaut d'un long couloir voûté, il saisit une torche. Les coups s'accélèrent, visiblement le marteau, installé il y a près de 400 ans est encore capable de faire trembler la porte. L'impatience du visiteur est à la hauteur du flegme du maître de ces lieux. Imperturbable, l'homme en chasuble semblait glisser dans la nuit comme un fantôme. L'étrange voyageur, continuait de taper inlassablement sur la porte. Cette symphonie nocturne finit par réveiller le monastère tout entier. Arrivé à la porte, le moine dépose sa torche dans une pièce de ferronnerie prévue à cet effet et ouvre la trappe du judas. Le croissant de lune de cette nuit éclairait à peine les alentours. Le visage du voyageur dissimulé sous une capuche rendait son identification impossible. | ||
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A l'époque avec d'autres membres de sa congrégation le père Telgon fonda l'ordre de Mintis qui avait pour objectif de libérer les derniers bastions des Arjéens. Les membres de l'ordre étaient persuadés que Mintis, déesse de la mémoire et de l'érudition ne supportait pas le mensonge. Toute altération de la vérité portait atteinte à la pérennité de la mémoire. L'ordre se devait rétablir la continuité de la transmission des souvenirs en se débarrassant des derniers Arjéens qui sévissaient encore dans la région de Horne. | A l'époque avec d'autres membres de sa congrégation le père Telgon fonda l'ordre de Mintis qui avait pour objectif de libérer les derniers bastions des Arjéens. Les membres de l'ordre étaient persuadés que Mintis, déesse de la mémoire et de l'érudition ne supportait pas le mensonge. Toute altération de la vérité portait atteinte à la pérennité de la mémoire. L'ordre se devait rétablir la continuité de la transmission des souvenirs en se débarrassant des derniers Arjéens qui sévissaient encore dans la région de Horne. | ||
Lors d'une escarmouche sur un monastère Arjéen, le père Telgon rencontra, le jeune Soxyn. Il vivait avec les Arjéens depuis déjà 17 ans, il avait appris à lire et à écrire, et sa langue était déjà bien pendue. Après la destruction du monastère, le jeune orphelin n'ayant pas d'endroit où aller suivit le Père Telgon sur les routes d'Harlan. Il compléta sa formation littéraire, il lui enseigna la rigueur et la quête perpétuelle de la vérité. Le Religieux garda sous silence son dogme et ses croyances. Il ne souhaitait pas influencer le jeune Corbeau, le moine savait que d'une manière ou d'une autre son apprenti finirait par découvrir la vérité. Leurs chemins se séparèrent 2 ans plus tard. Le père s'en retourna vers Graeskar rejoindre son ordre alors que le Corbeau prit la direction du sud. Avant leur séparation, Telgon lui glissa dans l'oreille : << Vitam Impedere Vero, puisse notre devise te guider >>. Le corbeau ne comprit que bien plus tard le sens de cette phrase. | Lors d'une escarmouche sur un monastère Arjéen, le père Telgon rencontra, le jeune Soxyn. Il vivait avec les Arjéens depuis déjà 17 ans, il avait appris à lire et à écrire, et sa langue était déjà bien pendue. Après la destruction du monastère, le jeune orphelin n'ayant pas d'endroit où aller suivit le Père Telgon sur les routes d'Harlan. Il compléta sa formation littéraire, il lui enseigna la rigueur et la quête perpétuelle de la vérité. Le Religieux garda sous silence son dogme et ses croyances. Il ne souhaitait pas influencer le jeune Corbeau, le moine savait que d'une manière ou d'une autre son apprenti finirait par découvrir la vérité. Leurs chemins se séparèrent 2 ans plus tard. Le père s'en retourna vers Graeskar rejoindre son ordre alors que le Corbeau prit la direction du sud. Avant leur séparation, Telgon lui glissa dans l'oreille : << Vitam Impedere Vero, puisse notre devise te guider >>. Le corbeau ne comprit que bien plus tard le sens de cette phrase. | ||
==Rumeurs== | |||
* Le monastère comporterait de multiples passages secret dont un qui permettrait de s'en échapper en cas d'urgence | |||
* Des odeurs d’alcool émanerait du sous sol dans la bibliothèque | |||
* Certains livres de la réserve du monastère seraient encore inconnus du grand public | |||
==Galerie== | ==Galerie== | ||
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==Voir aussi== | ==Voir aussi== | ||
[[Ordre de Mintis]] | [[Ordre de Mintis]], [[Prix Mintis]], [[Ayd]], [[L'Harlan Libre]] | ||
<references/> | <references/> | ||
[[Catégorie:Édifice]] | [[Catégorie:Édifice]] | ||
[[Catégorie:Ordre de Mintis]] |
Dernière version du 11 mai 2017 à 18:45
Monastère de l'Ordre de Mintis | ||||
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Monastère de l'Ordre de Mintis | ||||
Définition | ||||
Auteur | Ayd | |||
Fonction | Sanctuaire de mémoire | |||
Géographie | ||||
Monde | Harlan | |||
Coordonnées | -426130, 65, -55806 |
Le Monastère
Le monastère se situe dans la région de Graeskar, sous l'influence des Mercenaires. Il héberge les adeptes de Mintis. Sa situation reculée des grandes villes permit au monastère de survivre à l'ère Arjéenne. Sont conservées dans les caves du monastère, l'histoire du Panthéon pré Arjéen. Sa bibliothèque héberge les livres qui furent écrits sur Harlan.
Histoire
Les moines qui y habitent depuis près de 400 ans y conservent la mémoire d'Harlan. Ce monastère reculé en pleine foret tropicale avait été oublié par les Arjéens et continue à rester discret sur ses activités. Cet ordre de moines copistes reste encore réputé pour le travail de correction d'enluminure qu'ils apportent aux manuscrits. Le monastère fut épargné par le grand chambardement, les solides pilliers en granite limitèrent les dégâts à quelques bâtiments annexes.
Contextualisation role-play
Tard dans la nuit, des coups frappés sur une porte retentissent au loin. Une chandelle s'allume, un homme se lève. Visiblement habitué par ces réveils nocturnes, un vieillard, impassible, enfile sa tunique, son scapulaire, chausse ses sandales et sort de sa chambre. Avant de partir à l'assaut d'un long couloir voûté, il saisit une torche. Les coups s'accélèrent, visiblement le marteau, installé il y a près de 400 ans est encore capable de faire trembler la porte. L'impatience du visiteur est à la hauteur du flegme du maître de ces lieux. Imperturbable, l'homme en chasuble semblait glisser dans la nuit comme un fantôme. L'étrange voyageur, continuait de taper inlassablement sur la porte. Cette symphonie nocturne finit par réveiller le monastère tout entier. Arrivé à la porte, le moine dépose sa torche dans une pièce de ferronnerie prévue à cet effet et ouvre la trappe du judas. Le croissant de lune de cette nuit éclairait à peine les alentours. Le visage du voyageur dissimulé sous une capuche rendait son identification impossible. << - Qui va là ? vitam impedere vero, répond aussitôt le visiteur>>
Le moine n'avait pas entendu ces mots depuis plusieurs dizaines d'année, il pensait d'ailleurs que plus personne ne les connaissait. Aussitôt après avoir repris ses esprits, il actionne une roue et aussitôt deux barres transversales qui bloquaient la porte se rétractent. Il invite les moines debout à retourner se coucher et laisse rentrer son invité.
L'homme portait une immense cape noire en bure surmontée d'une capuche de la même couleur. Son vêtement retombait lourdement sur ses épaules et lui dissimulait les bras. Le visiteur se tenait avec une rigidité telle qu'il était légitime de se demander si même le temps arriverait à en venir à bout. Après de longues minutes passées à s'inspecter de pied en cape, le religieux prend la parole :
<< - Maitre Corbeau, que nous vaut cet honneur ? Sans nouvelles de vous en ces années de trouble m'a fait craindre le pire. Une affaire des plus urgentes, j'ai besoin de vos services >>
Le religieux avait déjà rencontré cet homme, une dizaine d'années après le grand chambardement. Suite à la chute d'Arjat, les derniers Arjéens s'étaient repliés sur eux coupant tout contacts avec le monde extérieur. Pour garder prisonniers les habitants des centres arjéens, ils pratiquaient la désinformation et colportaient allégrement le mensonge. Il véhiculaient une image effrayante du monde extérieur mettant à l'honneur les derniers vestiges de leur mouvement.
A l'époque avec d'autres membres de sa congrégation le père Telgon fonda l'ordre de Mintis qui avait pour objectif de libérer les derniers bastions des Arjéens. Les membres de l'ordre étaient persuadés que Mintis, déesse de la mémoire et de l'érudition ne supportait pas le mensonge. Toute altération de la vérité portait atteinte à la pérennité de la mémoire. L'ordre se devait rétablir la continuité de la transmission des souvenirs en se débarrassant des derniers Arjéens qui sévissaient encore dans la région de Horne. Lors d'une escarmouche sur un monastère Arjéen, le père Telgon rencontra, le jeune Soxyn. Il vivait avec les Arjéens depuis déjà 17 ans, il avait appris à lire et à écrire, et sa langue était déjà bien pendue. Après la destruction du monastère, le jeune orphelin n'ayant pas d'endroit où aller suivit le Père Telgon sur les routes d'Harlan. Il compléta sa formation littéraire, il lui enseigna la rigueur et la quête perpétuelle de la vérité. Le Religieux garda sous silence son dogme et ses croyances. Il ne souhaitait pas influencer le jeune Corbeau, le moine savait que d'une manière ou d'une autre son apprenti finirait par découvrir la vérité. Leurs chemins se séparèrent 2 ans plus tard. Le père s'en retourna vers Graeskar rejoindre son ordre alors que le Corbeau prit la direction du sud. Avant leur séparation, Telgon lui glissa dans l'oreille : << Vitam Impedere Vero, puisse notre devise te guider >>. Le corbeau ne comprit que bien plus tard le sens de cette phrase.
Rumeurs
- Le monastère comporterait de multiples passages secret dont un qui permettrait de s'en échapper en cas d'urgence
- Des odeurs d’alcool émanerait du sous sol dans la bibliothèque
- Certains livres de la réserve du monastère seraient encore inconnus du grand public
Galerie
Voir aussi
Ordre de Mintis, Prix Mintis, Ayd, L'Harlan Libre